Zoom sur le parcours Ingénierie Logicielle et Management des Systèmes d’Information avec Elias Jalal

Elias, pourrais-tu te présenter ? 

“Je m'appelle Elias Jalal. J’ai 27 ans. Je suis le parcours Ingénierie Logicielle et Management des Systèmes d'Information du diplôme visé ‘Expert en Ingénierie Informatique et Innovation Numérique’. Je suis en alternance auprès du groupe La Poste, à Paris. Mon poste est développeur full stack. Je ne fais pas que du développement web, c'est du développement complet avec du Front et du Back End. Je suis spécialisé dans le langage PHP.” 

Quelle est ta formation actuellement ?

“Je suis en master 2 du parcours Ingénierie Logicielle et Management des Systèmes d'Information, à ESIEE-IT. Je me suis spécialisé en ingénierie des logiciels, c'est-à-dire dans la partie développement et création de logiciels. 
L'objectif est d'approfondir le processus de conception, de création et de développement d'une application/site Web en fonction des exigences du client qui sont en générale présentées sous la forme d'un cahier des charges.”

Tu nous présentes des modules de ta formation ? 

“On a un tronc commun au début de la licence 3, avec un focus sur le secteur informatique, pour avoir une bonne culture générale en informatique. Puis, on se forme sur la création de logiciels lors de notre spécialisation ‘Ingénierie logicielle et management des systèmes d'information’, avec des cours de langages informatiques. 
On apprend le Python, le Java. On a travaillé aussi sur du C#. On a eu des cours sur l’organisation des logiciels, mais aussi sur le RGPD, des notions un peu plus larges pour mieux aborder notre métier au sein d’une entreprise.”

Et tes compétences acquises ?

“Elles sont assez vastes. J’ai acquis des compétences très techniques, donc des compétences orientées ‘développement informatique’, des compétences de management et de gestion de projet et… les soft skills.”

Les soft skills ? Tu nous en dis un peu plus ? 

“Les soft skills font référence aux qualités humaines qui sont utiles dans la réalisation du métier. On peut citer comme exemple, la persévérance, la bonne gestion des émotions (comme gérer le stress sous la pression), la capacité de travailler en équipe ou encore l'autonomie. Ils ne prennent pas en compte les compétences techniques directement liées aux tâches nécessaires dans l'exécution du métier. Pour ces éléments on parle des hard skills. Dans ce cas de figure, les compétences en Java, PHP, Python… sont des hard skills.”

Et comment se passe la transmission des savoirs au sein d’ESIEE-IT ?

“Quand les enseignants se présentent, ils précisent leur spécialité. Il y a un échange permanent avec eux. On peut poser toutes les questions que l’on souhaite. C’est vraiment très ouvert. Et on a la possibilité d'apprendre beaucoup de choses. 
On commence les cours par une phase théorique, puis une phase pratique alors soit sous la forme de TP, soit sous la forme de projet fil rouge que l’on peut réaliser sur plusieurs semaines. Nos enseignants ne sont pas des professeurs entre guillemets classiques. Ce sont des professionnels qui sont sur le terrain.” 

Un projet coup de cœur à nous présenter ? 

“Oui, en licence 3, on a pu découvrir ce qu'on appelle la forge logicielle. Ce sont des logiciels, des outils qui permettent d'améliorer les conditions de travail, d'apporter des informations spécifiques sur le code et sur la qualité du code. 

Ensuite, en master, nous sommes allés plus loin. On a géré des projets informatiques, de conception et de développement. 
Un intervenant nous présente ses besoins et ses souhaits et nous devons réaliser une application qui répond à ses besoins. Notre intervenant représente donc un client. Ce sont des projets qui s'étendent sur plusieurs semaines, voire plusieurs mois. 

Ce qui est intéressant, c'est qu’on a toujours un retour de l'intervenant sur notre projet, et on peut le contacter pour avoir des conseils. 

On est donc confronté à des problématiques qu'on ne peut pas résoudre immédiatement. Cela nous permet d’être autonomes, d’apprendre à gérer des difficultés et de trouver des solutions par nous-mêmes. Bien évidemment, la collaboration entre les élèves est importante. 

Puis, on accentue également notre travail sur l'utilisation d'outils qui permettent de faire des tests unitaires, donc de tester des parties d'un code. C’est indispensable pour qu'on ait une qualité du code et donc une qualité de produit élevée.”

Et dans 5 ans ? 

“Le secteur de l'informatique évolue très vite. Il peut se passer énormément de choses. Ce qui est sûr, c'est que j’ai envie de travailler dans le développement informatique. Et dans 5 ans… on verra en fonction des exigences et des besoins du marché.”